Origines et étymologie :

Le nom "rhodochrosite" dérive du grec ancien "rhodos" (ῥόδος), signifiant "rose", et "khroma" (χρῶμα), signifiant "couleur". Son nom décrit donc littéralement sa couleur rose caractéristique.

La rhodochrosite est un carbonate de manganèse (MnCO₃). Elle se forme dans les veines hydrothermales à basse température, souvent en association avec d'autres minéraux de manganèse, ainsi que des minéraux de plomb, de zinc et de cuivre.

Bien que des spécimens aient pu être connus auparavant, la rhodochrosite a été officiellement décrite pour la première fois en 1813 par le minéralogiste allemand Johann Friedrich Ludwig Hausmann, à partir d'échantillons provenant de la mine de Cavnic en Roumanie.

Cependant, les Incas connaissaient déjà cette pierre magnifique, qu'ils appelaient "Rosa del Inca" (Rose de l'Inca) et dont ils croyaient qu'elle était le sang pétrifié de leurs rois et reines. D'anciennes mines d'argent incas en Argentine ont révélé des stalactites et des formations de rhodochrosite.

Croyances et légendes :

L'histoire de la rhodochrosite est particulièrement riche en Amérique du Sud, où elle était vénérée par les Incas :

Les Incas et la "Rosa del Inca" : Comme mentionné, les Incas considéraient la rhodochrosite comme sacrée, croyant qu'elle était le sang pétrifié de leurs souverains. Ils la trouvaient dans les anciennes mines d'argent et la chérissaient pour sa beauté unique. Cette connexion profonde avec leur histoire et leur lignée royale en faisait une pierre très spéciale.

Découverte européenne et associations modernes : Après sa description scientifique au 19ème siècle, la rhodochrosite a gagné en popularité auprès des collectionneurs de minéraux et, plus tard, dans le monde de la lithothérapie.